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Comment se fait-il que ce si petit mot de trois lettres puisse déclencher autant de peur et d’anxiété chez beaucoup d’entre nous ?


Ce petit mot très important qui peut être tellement difficile à dire ou même à entendre : NON.


Si vous êtes comme moi, vous dites facilement oui car cela vous fait plaisir.


Mais être capable de dire non quand nous en avons besoin et le dire avec compassion et respect est important!


Nous préférons souvent satisfaire la demande de notre interlocuteur et renoncer à nos besoins, nos envies.


Cependant, en évitant de dire non, cela nuit à notre bien-être et nous ne préservons pas pour autant les relations que nous souhaitons épargner.


Bonne nouvelle ! Il est possible de dire non sans blesser quiconque et même de délivrer ce message avec amour et compassion.


Fantastique, vous ne trouvez pas ? J’imagine que vous avez répondu OUI 😊


Tout d’abord, considérez le fait de dire non comme un acte de gentillesse envers vous-même et envers ceux qui vous entourent.


Si vous acceptez de rendre service à votre collègue alors que vous n’avez pas le temps, vous risquez de revenir énervée chez vous et vos proches risquent très probablement de subir votre mauvaise humeur.


Est-ce que c’est cela que vous souhaitez ? J’en doute !


Ensuite, il est important de garder en tête que vous avez le choix entre plus de deux possibilités de réponse. Il ne s’agit pas de dire soit OUI, soit NON.


Il est évident que si vous refusez une demande uniquement par le mot non, votre réponse risque d’être mal reçue !


« Tu veux bien m’aider avec ce dossier ? » NON


Formuler le refus de façon bienveillante, sélectionner les bons mots fait toute la différence.


Justifiez votre choix, offrez une alternative, un espace de négociation.


Voici quelques exemples de réponses pour vous aider à dire non de manière respectueuse, honnête et simple.


  • Vous n’êtes pas d’accord avec ce que propose votre supérieur. Vous pouvez lui proposer une alternative afin de lui montrer votre implication : “ Je ne pense pas que cette stratégie soit celle à privilégier pour aider nos clients. Si vous êtes ouvert à une autre idée, nous pourrions imaginer … ce qui permettrait à nos clients de …. »


  • Votre amie vous demande de garder ses enfants alors que vous êtes débordée : « Je suis sur les genoux pour l’instant et je me suis promis de ne plus prendre d’engagement avant de me reposer et recharger mes batteries. Quand j’aurai retrouvé de l’énergie, je me ferai un plaisir de garder tes enfants. »


Ces formulations nous montrent qu’il est possible de dire non sans blesser l’autre ni se sentir coupable.


Et qu’oser dire non va considérablement améliorer votre vie.






La semaine passée, au cours d’une discussion entre copines, j’ai été interpelée par une expression utilisée par l’une d’elles : « on ne peut pas tout avoir ».


Vous connaissez cette affirmation et moi aussi mais cette fois-ci, elle a raisonné différemment dans mon esprit. Je l’ai trouvée étonnante, limitante et je me suis demandé pourquoi, après tout, nous ne pourrions pas tout avoir.


Quelques jours plus tard, en lisant « le grand saut » de Gay Hendricks, j’ai découvert un concept appelé « limite supérieure » et cela m’a éclairée. Etais-je sur le point d’obtenir la réponse à mon interrogation ?


La limite supérieure décrite par l’auteur correspond à la limite à laquelle nous nous permettons de nous sentir heureux et de réussir.


C'est un peu comme un thermostat interne, comme notre zone de confort de réussite.


D’après Gay Hendricks, lorsque les choses commencent à devenir incroyables et que nous dépassons cette limite supérieure, nous sommes nombreux à commencer à nous saboter inconsciemment afin de pouvoir retourner dans notre zone de confort.


Imaginons que vous dépassiez le réglage de votre thermostat interne car votre vie devient absolument fantastique, il est fort probable que vous alliez accomplir des choses (inconsciemment) afin de revenir à l’endroit familier où vous vous sentez en contrôle.


Nous sommes inconsciemment persuadés que dans notre vie, nous ne méritons pas plus qu’un certain niveau de bonheur et d’énergie positive. Et quand nous connaissons une période prolongée de succès, nous réduisons notre bonheur par le biais de pensées négatives pour revenir à un état émotionnel moins positif mais dans lequel nous nous sentons plus confortables.


C’est assez curieux, vous ne trouvez pas.


Pourquoi résister au bonheur en s’imposant des limites imaginaires à la joie de vivre et se saboter en cas de dépassement de ses limites ?


Vous rappelez-vous avoir vécu un événement où vous êtes tombé malade au moment où tout vous souriait ?


Ou avez-vous le souvenir d'avoir remporté une grande victoire et ensuite connu un incident, fait des dépenses exorbitantes, vécu une querelle, un trop plein de nourriture ?


Ou peut-être ressentez-vous en vous un énorme potentiel que vous n’arrivez pas à exprimer complétement ?


Ou, vous avez "tout pour être heureux " et pourtant vous ressentez de la frustration, de l'anxiété ?


De nombreuses personnes se sabotent par peur de l'échec ou du succès. Elles pensent qu'elles ne méritent pas plus que ce qu'elles ont déjà, que les choses semblent trop belles pour être « vraies ».


Pour repousser cette limite, il convient avant tout de prendre conscience que c’est vous qui imposez les limites à votre propre bonheur. Vos possibilités ne sont limitées que par votre esprit.


Tout ce que nous faisons aujourd'hui était autrefois considéré comme impossible.


Il en va de même pour le bonheur : croire que les moments heureux sont rares et courts risque de vous conduire à vivre une vie sans bonheur.


Changer votre état d'esprit est l'étape la plus cruciale pour changer votre réalité.


Ne devenez pas victime de la peur et de l'auto-sabotage.


La prochaine fois que vous vous sentez inquiet, arrêtez-vous une seconde et interrogez la source qui alimente ces inquiétudes. Trouver la source vous aidera à trouver la solution.


N'oubliez pas que chaque fois que vous êtes en train de dépasser vos propres limites supérieures, c'est forcément un peu effrayant et inconfortable.


Mais accrochez-vous à l'inconfort. C’est pour un mieux.


Tout le monde a des rêves mais tout le monde ne les vit pas.


Et vous, avez-vous choisi de vivre vos rêves?



Si je vous disais que nos pensées créent notre réalité, comment réagiriez-vous ?


Nous avons tendance à croire que ce qui nous arrive dans la vie est le résultat des circonstances: si je suis triste, c'est à cause de mon collègue. Cette réaction est pratique car elle nous déresponsabilise. MAIS, elle nous rend totalement impuissants car nous n'avons pas de pouvoir sur notre collègue.


La bonne nouvelle, l'excellente même, est que c'est FAUX! Ce sont nos pensées qui créent notre réalité. Si je suis triste, ce n'est pas à cause des propos de mon collègue, mais bien à cause de ma pensée.


Personnellement, lorsque j’ai pleinement pris conscience que de mes pensées découlaient mes émotions, cela a révolutionné ma vie.


Ce fut une grande découverte pour moi. Eurêka !


J’en profite pour remercier Brooke Castillo qui a été l’élément déclencheur de cette prise de conscience. Je vous partage son modèle CPEAR en 5 points:


  • Les Circonstances provoquent nos Pensées ;

  • Nos pensées génèrent nos Émotions ;

  • Nos émotions orientent nos Actions (ou Inactions) ;

  • Nos actions créent nos Résultats.


Appliqué à une situation de la vie quotidienne, voici ce que cela donnerait.

  • C : Le bac à linge est toujours sur la première marche de l’escalier.

  • P : C’est toujours moi qui range tout, je ne suis pas la « boniche », ça ne m’amuse pas non plus !

  • E : Colère

  • A : Je me fâche.

  • R : Mon énervement a fait fuir tout le monde, je monte le panier moi-même.


Pour obtenir un résultat différent, nous avons tendance à vouloir modifier nos actions en ignorant la pensée qui se cache derrière. Cela crée de la tension, de la résistance.


En reprenant la situation ci-dessus et en modifiant uniquement ma pensée, que pensez-vous qu’il se passera ?

  • C : Les circonstances sont les mêmes.

  • P : Je vais demander à mon fils de monter la manne.

  • E : Sérénité

  • A : Je demande calmement.

  • R : La manne est montée et je me prépare un café en chantant.


Avec une pensée différente, le scénario est tout autre: mon émotion est différente, de même que mes actions et le résultat.


J’ai pris l’exemple du rangement mais vous pouvez appliquer ce modèle avec n’importe quelle situation de votre vie. Si vous souhaitez en découvrir davantage sur ce modèle, cliquez ici pour écouter son podcast.


Nous n’avons pas ou très peu de contrôle sur les circonstances, les autres, le passé, mais nous pouvons choisir la manière dont nous interprétons la situation et cela a des implications énormes sur notre vie.


Je trouve cela hyper puissant : je choisis ma pensée, ou du moins je décide de la modifier si nécessaire et cela impacte mes émotions, mes actions, mes résultats !


Nos pensées apparaissent dans notre cerveau et nous ne sommes pas toujours conscients de ce que nous pensons. Il est donc important d'identifier nos pensées et découvrir leur pouvoir et leur implication.


La prochaine fois que vous éprouverez une émotion négative, demandez-vous quelle est la pensée derrière ce sentiment.


Vous verrez, cela en vaut vraiment la peine.

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